Un lobby agricole bien camouflé

par Redaktion

Dans l’esprit de la plupart des gens, le «lobby agricole» comprend les représentants de l’Union des paysans, de Fenaco et de l’agrochimie. Or, il existe une machine de combat parfaitement camouflée et bien huilée qui influence la politique agricole.

Dans l’éditorial de «die grüne», le rédacteur en chef Jürg Vollmer souligne que les associations de défense de l’environnement telles que WWF, Pro Natura, Greenpeace et cie influencent la politique agricole locale à coups de millions de francs. Elles tentent également, avec leurs campagnes négatives, de creuser un fossé entre, d’une part, les agriculteurs et, d’autre part, leurs associations et leurs partenaires des secteurs en amont et en aval. Tout cela dans le seul but d’empêcher une politique agricole sensée.

Les associations environnementales disposent de moyens considérables. Les quatre plus grandes d’entre elles recueillent à elles seules des dons pour un montant total d’environ 120 millions de francs par an. Et une partie de ces dons est utilisée en prévision des votations du 13 juin. Mais pas seulement. Elles mènent aussi une campagne vraiment négative contre les exploitations agricoles et donc contre les agriculteurs et agricultrices de notre pays. La campagne, intitulée «Stop à l’agrobusiness», dispose à elle seule d’un budget de 1,8 million de francs suisses. Son objectif est de créer un fossé entre la communauté agricole, Fenaco et l’industrie agrochimique. C’est ce que démontre le rédacteur en chef Jürg Vollmer dans son éditorial de «die grüne».

Les jeux de pouvoir se poursuivront, même après le 13 juin
Mais ce n’est pas tout. L’horizon temporel – et les fonds – des associations de défense de l’environnement ne s’arrête pas au 13 juin. Celles-ci sont dans les starting-blocks pour les prochaines initiatives populaires et parlementaires. Trois initiatives populaires ont déjà été déposées, et des initiatives parlementaires sont en attente au Parlement. Au Palais fédéral, les trois plus grandes associations environnementales peuvent compter à elles seules sur 65 hommes et femmes politiques. Et l’argent coule à flots. Comme le dit Jürg Vollmer, avec de jolis pandas et de beaux papillons, la machine de combat est huilée pour empêcher, dans les années à venir, une politique agricole raisonnable en Suisse.

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Die grüne: «Die getarnte Agrarlobby der Umweltverbände WWF, Pro Natura, Greenpeace, Bird Life & Co.» Editorial von Jürg Vollmer

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